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Comment rater sa gestion du changement en 10 leçons

Oui bon c'est certain, ce n'est pas très vendeur si je vous dis "Allez c'est parti ! Je vais vous aider à rater la gestion du changement sur votre projet". Certes, pas sûr… mais j'aimais cette perspective, parce qu'il y a, selon moi, beaucoup de façons de faire une bonne gestion du changement dépendant de nombreux critères. Il peut s’agir de la culture de l'entreprise, l'ampleur du projet, les personnes ciblées en groupes distincts, la préparation, la gestion des réactions, l'opportunité de s'exprimer, le temps et les efforts dédiés… Bref, je vais m'arrêter là, mais vous l'aurez compris, la liste peut être longue, et on en parle déjà bien souvent, contrairement à l’autre côté de la barrière.

Il reste clair que tous les projets ont leurs spécificités, mais ça reste que certaines choses vont vous assurer de bien la rater, votre gestion du changement.

Voici donc 10 clés pour rater votre gestion du changement dans les règles de l'art :

1. Répéter, répéter, répéter, mais sans écouter, sans s’adapter.

On a un plan, on le suit et ce sans le mettre à jour et l'adapter aux réalités, au contexte, aux retours… Mais il faut bien garder en tête que certaines actions de communication peuvent très bien être gagnantes sur un projet et complètement tomber à plat dans une autre entreprise, un autre contexte, ou juste une autre équipe.

2. Changer de cap, en changeant les objectifs qui vont avec, comme si de rien n'était.

Je pense que tout le monde a déjà vu et comprend que des objectifs peuvent changer sur un projet. Qui n'a jamais vu ça ? Seulement, il est important d'être transparent sur ces changements avec les parties prenantes, sinon impossible d'espérer que ces changements soient compris, et encore moins acceptés.

3. C'est évident pourquoi il faut changer, tout le monde le sait. On ne va pas perdre du temps de production juste pour expliquer ça.

En effet c'est produire qui amène du revenu, c'est ça l'activité de l'entreprise et sa raison d'être, la source de ses revenus. Cela dit, si ce projet existe et qu'il est en cours, c’est qu’il y a des raisons. Il est alors important de le communiquer, d'expliquer pourquoi, d'impliquer et d'accompagner les gens dans leur cheminement et de les soutenir tout au long du processus.

4. Ne pas trop embêter les dirigeants qui ont un agenda déjà bien rempli. Ils ont déjà assez de choses à faire et à penser, on va les décharger un peu en n'ajoutant pas ce projet. 

Alors oui, ils sont probablement bien occupés, mais déjà il y a fort à parier qu'ils vont préférer être "dérangés" plutôt que d'avoir des surprises, bonnes ou mauvaises d'ailleurs. En plus, c'est un besoin d'information dans les deux sens qui se voit amputé avec ce raisonnement. Ce qui signifie que l’on risque de manquer des points sur le projet en omettant les dirigeants.

5. Il faut UN message, uniforme et identique. 

Alors autant l'orientation doit être similaire, autant les réalités terrain, elles, devraient rester au premier plan pour personnaliser le message central. Un gestionnaire n'aura pas les mêmes attentes ou la même sensibilité que quelqu'un en usine ou aux ventes par exemple (même si, en effet, les groupes ciblés pour la communication dépendent du projet et de son stade d'avancement).

6. Ok ils travaillent bien, mais si on donne des félicitations aujourd'hui, ils vont se relâcher.

Je comprends bien, l'objectif ultime est plus loin, mais justement il y a fort à parier pour que cela soit trop loin, ou trop abstrait, ou que cela semble encore trop irréalisable pour les équipes. Quoi qu'il en soit, il est important de mettre l'accent sur les succès en cours de projet et non pas seulement à la fin.

7. Une chose est sûre: quand on veut on peut.

Oui, alors certes la volonté exerce une grande influence sur nos activités, mais vouloir n'ajoute pas d'heures dans la journée. Burnout, démissions, retards et désengagement… Partir de ce principe nous expose à de plus gros problèmes.

8. Oui bah de toute manière à un moment les gens n’auront plus le choix et devront bien s'y faire.

Une chose est certaine: on n'est jamais aussi créatifs que lorsqu'il s'agit de trouver des contournements ou des raccourcis. Ce qui signifie qu'en effet vous n'entendrez peut-être plus de plaintes quant à ce que vous avez mis en place. Mais il est aussi fort possible que vous ne rencontriez jamais les bénéfices escomptés si les actions effectivement menées ne sont pas celles susceptibles de vous amener ces bénéfices.

9. "Bof les risques c'est abstrait, on gèrera ça une fois que ça se produira… Si ça se produit." 

Je peux comprendre le raisonnement, dans un sens, de passer davantage de temps sur ce qu'il se passe concrètement. Oui cela a bien du sens. Mais ne pas gérer les risques signifie attendre que le feu parte pour savoir si on a un extincteur quelque part et s'il est fonctionnel. À vous de choisir, mais selon moi c'est tenter le sort.

10. GO-LIVE! Ça y est on a terminé !

Attention, projet livré ne signifie pas projet terminé. En principe c'est même parfaitement impossible que ça soit le cas:  comment pourrait-on avoir intégré de nouvelles façons de faire et de nouvelles habitudes en aussi peu de temps? Il en est donc de même pour les bénéfices visés : on est impatient oui, mais ne soyez pas pressés d'arrêter la gestion du changement. Il faut considérer le temps nécessaire pour que les nouvelles façons de faire portent leurs fruits.

Vous souriez ? Certains points sonnent familiers ? 

Venez-nous en parler ! Nous serons ravis d'échanger avec vous !

Caroline Roussel

Conseillère en gestion du changement
Aplus

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