Quand on apprend ou vit un changement important, notre cerveau interprète souvent cette situation comme une menace. Comment gérer celle-ci. Découvrez quelques suggestions.
Fait intéressant révélé par les plus récentes découvertes , face à une menace, notre cerveau ne fait pas la différence entre un tigre qui nous attaque et une simple menace perçue. Et quand on se sent menacé, notre cerveau dit « reptilien » prend le dessus sur notre cerveau qui réfléchit. Le cerveau reptilien gère nos fonctions vitales. Les deux autres cerveaux sont, le limbique, où se situent les émotions, et le néocortex où on retrouve nos capacités d’apprentissage et de réflexion.
Malheureusement, quand nous avons besoin de toutes nos capacités pour réfléchir et faire face à une menace, notre énergie est dirigée vers notre cerveau reptilien. Nous tombons alors dans nos mécanismes de défenses typiques : On se sauve, on attaque, on se défend, on dit des choses qu’on regrette, on se protège. Ce qui n’est généralement pas à notre avantage.
Ce concept est important à comprendre pour tous ceux et celles qui pilotent des changements. Si on accepte qu’un changement est synonyme de menace pour une majorité de personne, on cherche alors à déployer une stratégie pour éloigner la menace et mettre en valeur les avantages du changement. Tant que la perception de la menace demeurera, les gens seront moins enclins à réfléchir calmement aux solutions qui se présentent à eux et à passer à l’action.
Le modèle SCARF du docteur David Roch du Neuroleadership Group donne des pistes intéressantes. Pour atténuer le sentiment de menace, il suggère essentiellement de réduire les éléments négatifs et de rehausser les aspects positifs reliés au :
Alors, les changements que vous préparez sont-ils perçus comme des tigres?
Manon Champagne,
Co-fondatrice, présidente et conseillère stratégique
Aplus