La réussite d’un projet, d’une transformation, dépend de plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci, il en est un primordial : l’implication des utilisateurs.
Il est souvent question en gestion de projet et en gestion du changement de ce fameux chiffre : seuls 30 % des projets atteignent leurs objectifs.
Cette statistique dévastatrice, qui se répète année après année, est connue. Ce qui l’est moins, ce sont les facteurs les plus importants qui contribuent aux projets réussis. La firme Standish Group, évalue, tous les deux ans, la performance de milliers de projets depuis la fin des années 1990. Elle a identifié dix de ces facteurs de succès.
Savez-vous lequel est en haut de la liste? Celui qui a le plus d’impact en bout de course pour déterminer si effectivement un projet a atteint les résultats recherchés? Quelle est votre opinion? Le facteur de succès qui a le plus d'impact est l’implication des utilisateurs!
Ce n’est pas nouveau. Mais à quel point est-ce mis en pratique? Mon expérience sur le terrain, les recherches et la littérature, confirment malheureusement que cette implication, si importante soit-elle, est encore trop souvent oubliée, expédiée, mal organisée ou limitée à quelques-uns.
Les raisons pour justifier ce manque d’implication sont nombreuses (manque de temps ou d’argent, absence de nécessité) et tombent souvent comme des dictats implacables : « On sait ce dont ils ont besoin. », « On sait ce qu’ils vont nous dire. », « Ils vont nous retarder dans notre échéancier. », « Ils vont faire des demandes irréalistes. », etc.
On connait la suite. Les solutions proposées n’ont pas pris en compte des besoins opérationnels. Les gens sentent qu’on leur impose des solutions et n’ont pas le goût de s’y investir.
Les changements seront alors LEURS changements aussi. Et vos chances de faire partie du groupe sélect des 30 % viennent de se multiplier.
« Les gens soutiennent seulement ce qu’ils créent. » - Margaret Wheatley
Manon Champagne,
Co-fondatrice, présidente et conseillère stratégique
Aplus