Personne n’est contre la vertu et lorsqu’on parle à des gestionnaires ou à des dirigeants, tous s’accordent pour dire qu’il est important de se préoccuper de l’aspect humain et de façon proactive. Mais qu’en est-il en réalité?
Lors de projet de transformation, peu importe leur type ou leur envergure, la plupart des plans d’action sont orientés vers les processus, les systèmes, les livrables et les échéanciers. On ne retrouve que très peu d’activités essentielles reliées à la transformation humaine, alors qu’il s’agit d’un paramètre essentiel à la rentabilisation des changements envisagés.
Pourquoi ne sommes-nous pas en mesure de tenir un discours cohérent entre ce que nous croyons être l’évidence et les décisions qui sont prises une fois dans l’action? Parce que souvent, lorsque les situations se corsent, il devient facile d’oublier ce qui nous semble moins important pour se concentrer sur les livrables et les échéanciers. Nous sacrifions ainsi l’aspect humain au profit des résultats immédiats.
Il faut renverser la vapeur et approcher la transformation ou le changement organisationnel en incluant l’aspect humain dès le départ et en faire une priorité tout au long de la transformation.
Une façon de rentabiliser le changement consiste à mesurer le niveau d’adhésion démontré face à un changement dès le début et jusqu’à la fin et même continuer à suivre l’adhésion pour une période donnée.
Plus le niveau d’adhésion est bas, plus la mise en œuvre de vos changements devient coûteuse, car vous devez constamment convaincre, mais surtout vous assurer que les employés mettront en application les changements proposés.
La clé consiste à déterminer au préalable des indicateurs de mesure permettant d’évaluer l’adhésion tout au long de votre initiative de changement.
Et vous, mesurez-vous votre niveau d’adhésion? Partagez vos réflexions avec nous en nous laissant vos commentaires.
Manon Champagne,
Co-fondatrice, présidente et conseillère stratégique
Aplus